
La GLFF a remis, le 8 mars, son Prix des Droits des Femmes
Un article repris de la page facebook de la GLNF, avec l’autorisation de notre Frère Yonnel Ghernaouti, Grand Inspecteur de la Grande Loge Nationale Française, Chroniqueur littéraire, Membre du Jury des Prix Littéraires de l’Institut Maçonnique de France (IMF).
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Le 8 mars est la Journée Internationale pour les Droits des Femmes. Officialisée par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
À cette occasion, la Grande Loge Féminine de France inaugurait ses premières « Rencontres » qui avaient pour thème : « Citoyennes d’Europe, ensemble construisons notre avenir ».
Après les remarquables et pertinentes interventions de Martine Roure, ancienne vice-présidente du Parlement Européen, Laurence Rossignol, sénatrice et ancienne ministre, Véronique Séhier, présidente du Planning Familial, Violaine Lucas, conseillère régionale Pays de Loire, le tout modérées par Françoise Laborde, journaliste, ancien membre du CSA, notre Sœur Marie-Claude Kervella-Boux, Grande Maitresse de la Grande Loge Féminine de France, clôtura cette soirée qui connut un énorme succès. L’amphithéâtre Louise Weiss du Centre Universitaire des Saints Pères étant quasiment plein !
La lauréate du Prix des Droits des Femmes
Geneviève Fraisse, née le 7 octobre 1948 à Paris, philosophe française, historienne de la pensée féministe a été récompensée. Ses parents Paul Fraisse, auteur de livres de psychologie expérimentale et Simone Fraisse (1913-2004), auteure de livres sur Charles Péguy, Ernest Renan, Simone Weil, collaboratrice de la revue « Esprit », sont professeurs à la Sorbonne.
En mai 68, elle est étudiante de première année de philosophie à la Sorbonne ; elle cofonde ensuite, avec un groupe de philosophes et d’universitaires constitué autour de Jacques Rancière, la revue Les Révoltes logiques en 1975. Geneviève Fraisse entre au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en 1983. Elle participe à la création du Collège international de philosophie (CIPH) (1984). Elle est chercheuse invitée à l’Institute for Advanced Study en 1990. Co-directrice du volume 4 de l’Histoire des femmes en occident (1991) avec Michelle Perrot, elle travaille étroitement avec les historiennes pendant une vingtaine d’années, dès la fin des années 70.
Déléguée interministérielle aux droits des femmes de 1997 à 1998 et députée au Parlement européen de 1999 à 2004, elle est élue sur la liste menée par Robert Hue, membre indépendante de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique. Elle est à l’initiative de deux rapports parlementaires, l’un sur le spectacle vivant, l’autre sur les femmes et le sport. Elle a également été productrice à France Culture (L’Europe des idées) de 2004 à 2008. Docteure d’État, elle est directrice de recherche au CNRS depuis 19973, et professeure invitée à l’université Rutgers (États-Unis, 2000-2002). Elle a été présidente du comité scientifique de l’Institut Émilie-du-Châtelet de 2006 à 2010.
De 2011 à 2013, elle a assuré un cours de philosophie intitulé « Pensée des sexes et démocratie » à l’Institut d’études politiques de Paris dans le cadre de PRESAGE (Programme de recherche et d’enseignement des savoirs sur le genre). Le 30 novembre 2015, elle est parmi les signataires de l’Appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l’état d’urgence ».
Geneviève Fraisse, une Maçonne sans tablier ?
Jean-Luc & yonnel
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